Description :
Incluant la visite de l'Hôtel de Ville, de l'Eglise Saint Jean-Baptiste et de l'Hôtel-Dieu.
Description Longue :
Reconstruite au XVIe siècle à la place d’une église ancienne partiellement ruinée lors du grand incendie de 1362. Sa construction a tenu compte du développement de la ville puisque l’église s’ouvre à l’est sur la rue principale et son abside se trouve à l’ouest, à l’envers de la tradition qui veut que les églises soient « orientées », c’est à dire dirigées vers l’est (dans la direction de Jérusalem). Elle se distingue par ses grandes dimensions, sa couverture de tuiles vernissées et son clocher à deux tourelles adjacentes couvertes d’ardoises. La brique est le matériau essentiel, la pierre calcaire étant réservée aux éléments de structure (piliers, arcs, contreforts) ou décoratifs (portail, statues). Le portail principal, du milieu du XVIe siècle, est à rapprocher par son élévation et son décor de la tribune de l’orgue de Dole et du portail de la chapelle du château de Pagny-le-Château. A l’intérieur, la chaire à prêcher datée de 1604 est l’œuvre de Hugues le Rupt qui a réalisé celle de la collégiale Notre Dame de Dole au même moment sur le même dessin et avec les mêmes matériaux (« pierre de Sampans », marbre rouge des environs de Dole, marbre noir, albâtre pour les statues). Outre plusieurs statues (XV° au XVIIIe siècle) et tableaux (XVIIe-XVIIIe siècle.), on trouve un ensemble de mobilier de la seconde moitié du XVIIIe siècle qui n’a été que peu modifié ensuite. Les stalles (1754-58) du menuisier dijonnais Antoine Charcot sur un dessin du menuisier Jacques Surlut (Les panneaux supérieurs, les jouées et la corniche ont été déposés en 1886 et sont répartis sur les murs de l’abside et des chapelles latérales). L’orgue (1765-68) de Bénigne Boillot est conservé pratiquement dans son état d’origine. Le maître-autel avec baldaquin (1784) est l'œuvre d’artistes italiens qui ont produit aussi l’abat-son de la chaire. Des vitraux placés en 1886, il ne reste que la fenêtre du transept nord : elle représente des scènes du siège de 1636. Les autres vitraux ont été détruits par les explosions du pont en 1940 et 1945. Le bateau dédié à Saint Nicolas, patron des mariniers, suspendu dans le transept depuis 1826 est un don de la Société de bienfaisance et de secours à domicile fondée en 1823 par les paroissiens. Dans le chœur sont suspendus des étuis de cuir qui contenaient les drapeaux pris à l’ennemi en 1636. On y voit aussi une épée qui pourrait être celle du général ennemi : Gallas, et un objet en corde tressée connu sous le nom de « perruque de Gallas ». © Pierre Marie Guéritey.
Conditions :
Inscription auprès de l'office du tourisme, rive de Saône, antenne de Saint-Jean-de-Losne.
